Des chercheurs de l’université d’Uppsala en Suède ont réussi à établir un lien entre le risque de démence et la présence du virus de l’herpès dans l’organisme du patient. C’est le résultat d’une étude de 15 ans portant sur 1002 personnes âgées de 70 ans. Au début de l’étude, aucune d’entre elles ne souffrait de démence ou de la maladie d’Alzheimer, mais à la fin de l’étude, 7 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} et 4 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} des participants souffraient respectivement de démence et de la maladie d’Alzheimer.
Au cours de l’étude, les scientifiques ont constamment prélevé des échantillons de sang pour analyser la présence d’immunoglobuline M. Cet anticorps se forme à la suite de la réaction de l’organisme à l’infection par le virus de l’herpès et constitue l’indicateur le plus commode pour suivre ce processus. Il s’est avéré que 82 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} des participants étaient porteurs du virus, mais que seuls 6 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} d’entre eux ont reçu un traitement approprié.